European Business Aviation Convention and Exhibition (EBACE) 2017 – 3 jours de visite
Genève, Palexpo
Mardi 23 mai 2017 : Tour sur le « static display » (aéroport de Genève)
Après mon passage au centre de presse, je me rends sur le « static display », l’endroit sur l’aéroport de Genève où plus d’une cinquantaine d’avions d’affaires de toutes tailles sont exposés. Pour des raisons de sécurité, une navette nous y emmène depuis le hall 6.
Je commence par un petit tour de repérage et prends quelques photos :
Piper Aircraft expose le M600 :
Hondajet :
Boeing Business Jets (BBJ 737-700) :
TBM 930 de Daher :
Cirrus Vision SF50 :
Learjet 75 :
Falcon 7X (à vendre) :
Pilatus PC-12 NG :
Nextant G90XT (reconditionnement du Beechcraft King Air C90A) :
A midi, retour à l’espace presse, mise en ligne de communiqués. Le déjeuner se présente sous forme de buffet, les plats proposés sont variés et très fins, pas de boissons alcoolisées, beaucoup de va et vient de journalistes venu(e)s de plusieurs pays d’Europe. L’anglais est la langue qui prédomine.
Après le repas, je reprends la navette pour le static display.
Prochain avion : le Bombardier Challenger 604 d’« Air Independence – Business Jets ». Cabine luxurieuse. Je visite également le cockpit, mais l’appareil est en statut cold&dark. A la sortie, on me fait cadeau d’une jolie casquette que je mets aussitôt pour me protéger du soleil.
Embraer Lineage 1000 E ; accueil sur tapis rouge. A 13h30 j’ai rendez-vous pour une conférence de presse sur les concepts de design intérieur qui se déroule à bord de l’appareil. Jay Beever, le vice-président nous fait part des différentes adaptations de la cabine, en fonction de la clientèle : Grand espace « Bar » pour les hommes d’affaires « fêtard » qui prennent l’avion pour s’amuser et pour passer d’une ville à l’autre, ou encore modification de l’emplacement des hublots et de la porte pour les clients japonais qui préfèrent les tables basses, tout en pouvant profiter de la vue vers l’extérieur. Je suis très impressionné (et tenté de voyager à bord de cet avion).
Après la conférence, le capitaine Wesley F. m’invite à prendre place sur le siège du pilote. Un chic type, nous avons bien sympathisé, parlé de son avion, de ses caractéristiques, de la séance de démarrage des moteurs, des routes aériennes,…
J’aurais bien pris les commandes de ce jet pour le vol de retour au Brésil. Peut-être une prochaine fois, après un entraînement intensif sur mon simulateur ?
Embraer expose également ses autres avions d’affaires, comme les Legacy et les Phenom. J’ai déjà eu l’occasion d’y monter à bord à l’occasion de l’AERO 2016 en Allemagne, je passe donc mon tour.
Je me rends au stand de « Vistajet », société de location de jets privés, fondée par Thomas Flohr. Mon interlocutrice Jennifer Tyler (Communication Manager) m’avez fixé un rendez-vous pour hier, que j’ai dû reporter à aujourd’hui. J’aime beaucoup l’élégance du Bombardier Global 6000, qui est soulignée par les couleurs et le design que la société a choisie. A bord, on me sert une boisson fraîche, l’ambiance est détendue. J’apprends entre autres que Vistajet dispose de plus de 70 avions d’affaires et que leur flotte est composée de Global 6000, 5000 ainsi que de Challenger 850, 605 et 350 de Bombardier. Je passe ensuite dans le cockpit. J’ai la bonne surprise que le cockpit est opérationnel et que je peux visualiser les instruments, cartes et différents témoins. La vue sur les cotés est bonne, le tableau de bord un peu haut, j’hésite à dérégler le siège pour mieux voir vers l’avant.
Après une petite checklist mentale je quitte l’avion, je m’en souviendrai lors de mon prochain vol virtuel avec le FSX Bombardier Global Express XRS.
Prochaine visite : Le G650ER de Gulfstream Aerospace Corporation. Le diamètre de la cabine est important : elle fait 2,59 mètre de largeur pour presque 1,96 mètre de hauteur au milieu. L’avion peut voler sur une distance de 7500 miles nautiques (13.890 km) sans escale. Les écrans du cockpit témoignent entre autres les pistes et la position de l’avion sur l’aéroport de Genève, un écran vidéo montre ce qui se passe à l’extérieur de l’avion. L’Overhead est truffé de fusibles et d’interrupteurs. Un petit repos « passager » bien mérité avant de continuer mon tour.
« The spirit of Santa Maria » : Un des avions turbopropulseur que j’adore, ne ce reste que d’un point de vue esthétique : le Piaggio P.180 Avanti EVO. A part son architecture exceptionnelle, les performances affichées de cet avion sont assez surprenantes : vitesse maximale 402 nœuds (0,70 Mach), distance jusqu’à 1770 NM (3.278 km), plafond 41.000 pieds. La consommation en carburant de ce bi-moteur est cependant comparable à celle d’autres avions turboprop (comme le Beechcraft 350) et donc bien inférieure aux avions à réaction. Le Piaggio Avanti peut transporter jusqu’à huit passagers et deux membres d’équipage.
J’aurais bien aimé discuter avec le pilote sur les spécificités de pilotage de cet appareil hors norme, mais celui-ci est entouré et questionné par un groupe d’italiens qui ne me laissent pas la moindre chance de l’aborder.
Pour finir, je monte à bord du Cessna Citation CJ4 de Textron Aviation. Il est plus grand et plus rapide que le modèle de simulation Cessna Citation CJ2+ de Carenado, avec le quel j’effectue des vols de simulation. Mais au moins, ça me donne une meilleure idée de l’architecture et de la conception des Modèles 525.
Textron expose également les autres variantes de ses avions d’affaires : Citation CJ3+, M2, Longitude, Latitude, Grand Caravan, Beechcraft King Air 250. Dans le passé, j’ai déjà eu l’occasion de monter à bord de ces avions, je prends donc juste quelques photos, cette fois-ci.
Pendant ce temps, de nombreux avions décollent ou atterrissent sur l’Aéroport International de Genève, d’autres photographes d’avions (planespotters) prennent également des photos.
Fin de la 2ème journée.
Reinhard Finke
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